mercredi 6 décembre 2017

U


L’Abécédaire du Petit Père Païen

U comme Ufologie.

Ou : la Modernité et son double.

Depuis Galilée et l’avènement de l’astronomie moderne, nous ne pouvons raisonnablement affirmer que l’Homme est seul dans l’univers. Une vision moderne du cosmos implique au contraire la possibilité théorique de l’existence de planètes semblables à la nôtre en nombre indéfini. L’hypothèse d’une vie extra-terrestre, et même d’une vie intelligente, ne saurait donc être rejetée a priori ; un tel rejet ne serait que le symptôme d’une pensée dogmatique et bornée que nous espérons avoir reléguée depuis longtemps dans des périodes obscures.

Depuis les années 90, la découverte des exoplanètes, confirmant des hypothèses remontant, pour certaines, au XVIème siècle, rend définitivement obsolète l’idée que l’humanité serait l’unique forme de vie intelligente dans l’univers. Considérer l’existence d’intelligences extraterrestres comme une ridicule superstition n’est donc plus de saison. Mais de là à affirmer qu’elles nous visitent régulièrement, voire qu’une invasion de la terre est en cours sous nos yeux, il y a un monde ! de telles thèses, en effet, relèvent du pur phantasme pseudo-religieux. Cette fièvre ufologique, née avec la modernité technologique, s’est emparée massivement de nos contemporains depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Nous qualifierons volontiers d’ufomanie cette religion des E.T.

L’ufomanie est à l’ufologie, selon nous, ce que la folle du logis est à l’imagination véritable et créatrice. Elle ne relève pas de la supposition raisonnable qu’il existe des intelligences semblables à la nôtre sur d’autres planètes, mais de la croyance délirante et incontrôlée, c’est-à-dire de la superstition. Elle considère en effet comme acquis non seulement le fait que ces intelligences seraient entrées en contact avec nous, mais qu’elles disposeraient par conséquent de moyens techniques infiniment supérieurs aux nôtres, et donc d’une puissance intellectuelle sans commune mesure avec la nôtre. Pour ces théories, les visiteurs d’outre-espace tiennent lieu de puissances divines, comme nous le verrons plus bas.

Outre le caractère extrêmement improbable des faits supposés, c’est la nature même de leur affirmation qui fait problème. En effet, ces théories ufologique ne sont pas présentées autrement que comme des dogmes, des articles de foi. Toute critique ou toute remise en question de ce qu’elles affirment sont repoussées par leurs partisans avec une vigueur digne des pires versions du Monothéisme. Lorsqu’ils prennent la peine de répondre aux critiques qu’on leur adresse, les ufomanes usent d’arguments relevant du raisonnement circulaire, basés sur l’acceptation préalable de leurs thèses, comme dans les théories complotistes qui font florès de nos jours.

C’est ainsi qu’on a pu voir, en février 2014, le premier ministre de la Nouvelle Zélande sommé de prouver publiquement qu’il n’était pas un de ces reptiliens humanoïdes venus d’outre-espace noyauter l’humanité pour mieux la réduire en esclavage…Théorie popularisée par le footballeur britannique David Icke et à laquelle adhèrent, par ailleurs, pas moins de 4% des Américains, si l’on en croit un sondage réalisé en avril 2013 !

Or, cette obsession ufologique qui revient périodiquement à notre époque n’épargne pas les Païens, bien au contraire. Tout se passe en effet comme si nos spiritualités, encore marginales quant au nombre de leurs adeptes, devaient l’être aussi, par une triste fatalité, quant à leur contenu. La marginalité sociale doit-elle fatalement s’accompagner des oripeaux de la marginalité intellectuelle et de son cortège de théories délirantes, de Bugarach à la Terre Creuse ? Beaucoup de Païennes et de Païens, en effet, semblent faire leurs délices de ces histoires à dormir debout…La théorie des Anciens Astronautes, notamment, semble remporter leurs suffrages.

Cette théorie ufologique convient particulièrement bien aux Paganismes, car elle porte sur les civilisations anciennes et sur leurs mythes. Son inventeur « officiel » semble être Erich von Däniken, autodidacte helvétique et fondateur autoproclamé de l’« astroarchéologie ». Cet ovni conceptuel fut popularisé par son premier livre, paru en 1968, traduit en 1969 en Français sous le titre Présence des Extraterrestres, et en Anglais sous le titre Chariot of the Gods ? Unsolved Mysteries of the Past.
Selon cet ouvrage et ceux qui suivirent (on ne change pas une équipe qui gagne), les extraterrestres auraient depuis très longtemps visité notre planète, apportant aux humains primitifs leur science et leur technologie. Les prestigieuses réalisations de nos ancêtres ne seraient donc ainsi aucunement dues à leur propre ingéniosité, mais seraient le résultat de ces enseignements d’outre-espace, quand ils n’auraient pas été directement le produit des bienveillants aliens eux-mêmes. Par ailleurs, selon ces thèses, nombreux seraient les témoignages historiques et archéologiques de leur présence parmi nous, que seule une coupable cécité s’est jusqu’à présent refusé à voir : les statues Dôgû (fig. 1) de l’ancien Japon, par exemple, ou encore l’homme sacrifié de Palenque, seraient en réalité des représentations de ces « anciens astronautes ».
Fig.1 Statue Dôgû (époque Jomon).


Von Dânicken n’est cependant pas entièrement pionnier dans ces délires pseudo-scientifiques, qui semblent remonter à la fin du XIXème siècle (1875) avec la Théosophie d’Helena Blavatsky. Ils ont connu une expression fictionnelle tout à fait admirable dans l’œuvre de HP Lovecraft (Call of Cthulhu, 1928) et auraient également influencé le Français Robert Charroux au début des années 1960, qui contribua à les populariser avec son ouvrage à succès Histoire Inconnue des Hommes depuis 100 000 ans (1962).

Depuis les années 1970, la Théorie des Anciens Astronautes connait un grand succès et trouve même une expression sectaire avec la fondation en 1974 du Mouvement Raëlien, qui va même jusqu’à donner aux Aliens le nom biblique d’« Elohim », en faisant ainsi les créateurs même de la vie humaine, par clonage. C’est une étape supplémentaire dans la mutation, puisqu’on assiste ici à la naissance de ce que nous appellerions volontiers la religion Alienne, à la fois exacte opposée et concurrente de la religion Païenne…

De quoi cette fièvre ufologique est-elle le nom ?

Elle est l’expression inévitable, selon nous, d’une impuissance à penser autrement qu’en termes de quantité, de matière, de temps et d’espace. Elle est un effort désespéré des âmes tardives à soutenir l’évidence spirituelle de l’Infini, à cohabiter avec une sacralité qui lui est de moins en moins accessible. Elle est le symptôme d’une grande confusion des plans ontologiques, qui empêche désormais de penser l’univers d’une manière mythique, en combinant les différentes échelles de réalités.

Le fait d’attribuer les grandes réalisations de l’esprit humain, notamment les réalisations religieuses ou funéraire des anciens peuples, à une intelligence extérieure à cette humanité, relève, pour commencer, de la haine de soi. Celle dernière se répand actuellement dans l’opinion à une vitesse vertigineuse, en empruntant plusieurs formes : elle se retrouve dans d’autres courants actuels comme les diverses théories du complot, l’antispécisme ou le véganisme.

L’humain s’y retrouve toujours relégué au rang de fait anecdotique et insignifiant dans la grande bouillie universelle ou tout est juxtaposé et articulé au petit bonheur la chance. Ainsi, dans ce monceau cosmique, l’homo sapiens n’est plus conçu que comme une sorte d’acarien ridicule, incapable d’autre chose que de parasiter et de pourrir son environnement. Nageant dans ce potage d’absurdité, les individus désemparés se bricolent désespérément des radeaux formés de bribes de sens hétérogènes glanés ici ou là. Nous sommes, avec ces théories ufomaniaques, en présence d’un cas d’autocolonialisme paranoïde typique de l’humain crépusculaire.

Le fait est qu’à travers cette vision dégradante de l’humanité, l’homme moderne projette son image sur celui des siècles qui l’ont précédé, après qu’il l’ait fait sur celui des continents qui l’entoure. En confiant la civilisation, la pensée, la technique et l’art aux Aliens venus des confins de l’univers, il s’aliène lui-même, s’auto-colonise pour ainsi dire, en se dépossédant de ce qu’il a de meilleur au profit d’une périphérie fantasmatique, et, finalement, en abdiquant sa position métaphysiquement centrale dans un contre-humanisme glaçant. Choc en retour d’un Occident conquérant ?

Mais cette aliénation cache pire encore : elle est en effet l’inévitable conséquence d’une dégradation spirituelle, à savoir l’incapacité symbolique, l’impuissance de l’âme asthénique à envisager l’Infini. Affirmer, en effet ,que les Aliens seraient non seulement nos instructeurs, mais encore nos créateurs, suppose une regressio ad infinitum située aux antipodes de l’intuition intellectuelle qui permet à l’âme d’accueillir en elle l’Infini comme son Enfant Eternel, l’Avatar du Tout Autre.

Si les extraterrestres ont créé la vie terrestre, en effet, le problème reste bien évidemment entier : car qui, alors, a créé la vie de ces mêmes extraterrestres ? Comment, où et par quel mystère est-elle survenue ? Et nous voilà partis pour la quête vaine, de monde en monde, d’une vie dont l’origine nous échappe indéfiniment. Et avec elle nous échappe la science, les arts et la civilisation : en un mot, notre humanité même. Cette absurde exploration est celle de l’homme moderne qui s’est tourné entièrement vers l’extérieur, se répandant vers des horizons toujours plus lointains par peur de se concentrer en une intériorité toujours plus intense et de s’élancer dans l’épectase des hauteurs infinies.

Cette fuite de l’Homme devant lui-même résulte de la tragique confusion de l’Infini et de l’indéfini, qu’avait en son temps dénoncé René Guénon, peut suspect d’intelligence avec les E.T. En lieu et place de la Docte Ignorance que nous enseigna jadis Nicolas de Cues, cette croyance sidérale et sidérante devient la Sotte Sagesse des âmes égarées dans un monde trop vaste pour elles. Et la Foi se pulvérise en crédulités sans nombres, distrayant les hommes de toute quête spirituelle authentique : celle de la véritable vie extraterrestre.

La pensée de l’origine véritable, de ce qui transcende le temps et l’espace, l’appréhension intime de l’infini dans la qualité pure se trouve ainsi évacuée. C’est bien pourquoi le souci de la vie extraterrestre est corrélatif à la modernité technologique de l’ère industrielle et post-industrielle. Ayant évacué les esprits qui peuplaient la nature familière, l’homme a commencé à profaner sa propre maison, à dévaster son environnement immédiat. Dans ce chantier perpétuel et désormais désenchanté, déserté par les fées, il prétend se livrer à l’aménagement grandiose d’un cosmos libéré du joug divin.

Mais c’est sans compter avec la Nostalgie Panique, celle du cosmos cristallin que l’homme porte en sa profondeur comme trace de son origine, translucide à la lumière divine depuis toujours. C’est pourquoi, après la rupture épistémologique majeure du début du XVIIème siècle, l’on assista à la naissance progressive de ce qui deviendra au XIXème siècle, l'industrialisation aidant, la Science-Fiction : Chassez le merveilleux, il revient en UFO. Et les petits hommes verts remplaceront bientôt nos défunts lutins, tandis que des Elfes à peau bleue nous reviendront de Vinéa. C’est là le don que nous fait la Fée électricité : l’ersatz du merveilleux. L’Histoire de nos liaisons extraterrestre est donc celle de la Modernité aux prises avec son propre fantôme…Persistance reptilienne ?

Ainsi, les Mythes, chassés par la porte, sont-ils revenus par la fenêtre…Mais sous une forme bien peu engageante. Car ils ont été terriblement appauvris, privés de la quasi-totalité de leur contenu salvateur et transformant. Pourtant bien plus clinquant et plus brillant que la fable d’antan, le mythe moderne des ovnis ne transmet aucune vérité initiatique. Tout au plus peut-il héberger, sous forme de dystopies, quelques considérations morales plus ou moins mièvres ou lucides sur les travers de la modernité. La plupart du temps, il relève de la simple anecdote de la rencontre avec une altérité factice.

Car, dans les Aliens, c’est leur propre image que rencontrent nos contemporains : celle d’un être périphérique, à jamais exilé dans sa propre existence, et dont l’être est à ce point ignorant de lui-même que son instabilité l’empêche d’habiter jusqu’à son propre corps. Ainsi, rêvant d’une liberté indéfinie, l’homme a transformé son univers en un désert où il se rencontre perpétuellement lui-même sans pour autant se retrouver jamais.

L’ET est donc, paradoxalement, la confirmation que l’homme est bien seul dans l’univers, livré à lui-même dans un monde déserté par la présence divine, celle de l’Autre véritablement autre. Le mythe ufologique, en effet, n’a pas d’autre ressort que l’extension conceptuelle du même ; il ne sort jamais du matériel : du technologique, si sophistiqué soit-il, du biologique, si exotique soit-il, ou de l’astronomique, si éloigné soit-il. Rien de métaphysique dans tout cela : aucune trace réelle des mondes d’au-delà, de l’Imaginal ou de l’Intelligible. Rien que du sensible dans ce rêve d’autres mondes qui ne sont que des répliques du nôtre. Pour ces rêveurs-là, même l’immensité est étriquée.

Rien d’extraterrestre, donc. A cet égard, le mot extraterrestre est à lui seul significatif de cette immense illusion : il y qualifie non pas ce qui est étranger à la terre, c’est-à-dire à ce plan ontologique, à ce mode d’existence soumis aux lois particulières du temps, de l’espace et de la matière, mais ce qui est étranger à cette terre, c’est-à-dire au grain de poussière ou nous vivons actuellement.

Ainsi, notre course sans fin à travers la série indéfinie des mondes extérieurs est le plus sur moyen de nous empêcher de percevoir les Divinités qui sont juste derrière nous, précisément derrière nos paupières, et qui se gaussent en silence de nos explorations stériles. C’est ainsi probablement que les prisonniers de la fameuse Caverne sont fascinés par le spectacle projeté sur le mur de pierre au fond du trou, qu’ils prennent pour un espace ouvert à l’infini alors qu’il n’est qu’une paroi rocheuse, un cul de sac ontologique. Et c’est ainsi qu’ils oublient de se retourner pour chercher le ciel véritable, constellées d’étoiles. Et les Aliens sont ici leurs geôliers les plus efficaces (Fig.2). Plutarque avait raison, qui disait que l’oubli des Dieux conduit à l’athéisme ou à la superstition.
Fig.2 illustration de Philippe Druillet


Pour nous, le Paganisme étant une religion, il ne saurait avoir quoi que ce soit de commun avec le culte des extraterrestres, qui n’en est que la caricature, au même titre d’ailleurs que les théories du complot que nous aborderons dans un prochain article. Si Van Däniken et ses épigones a pu avoir une intuition correcte, c’est en comparant sa théorie au Culte du Cargo qui eut cours dans certaines îles du Pacifique : désolant sous-produit de la modernité, il n’est qu’une parodie de la spiritualité véritable.

Dans le même ordre d’idées, la théorie des Anciens Astronaute a pu être qualifiées de néo évhémérisme. Evhémère (316-260 avant l’Ere Vulgaire), on le sait, fut un mythographe Grec connu pour avoir affirmé, dans une œuvre de fiction ne manquant pas de ressemblances troublantes avec notre moderne Science-Fiction, que les Dieux n’étaient en réalité que d’anciens humains à qui leurs actions extraordinaires auraient valu un culte dans la postérité. Ainsi, Zeus aurait-il été jadis un souverain sage et bienfaisant, Aphrodite une courtisane légendaire, etc.

Or, non seulement ces théories antimythiques furent dès l’antiquité, et avec raison, qualifiées d’athées et rejetées en tant que telles par la piété polythéiste dont nous nous prétendons les héritiers, mais elles servirent également de tête de pont à la subversion chrétienne du Paganisme. En effet, les propos délirants d’Evhémère furent utilisés par l’apologétique chrétienne pour ridiculiser les Dieux et Déesses ainsi que leur mythologie. Il est vrai que nous avions là l’alliance de la cécité et de la surdité, car un Tertullien ou un Lactance ne pouvaient avoir accès à un sens qui les dépassait, autant qu’il échappait à Evhémère lui-même quelques siècles plus tôt.

Aussi, laissons-là ces êtres lointains dont nous supposons l’existence, et laissons-les s’adonner en toute tranquillité aux cultes légitimes de leurs propres Dieux.  Gageons que ceux-ci, au-delà d’apparences fort étranges pour les Terriens que nous sommes, ressemblent sans doute fort à leurs adorateurs et, en cela comme probablement en bien d’autre choses, ne nous seraient pas si étrangers…Car, s’il est vrai que les Dieux dépassent les catégories du temps et de l’espace, ils ne sauraient avoir ni pays, ni planète, ni même galaxie…

Et s’il est vrai que nos religions sont des religions du terroir, elles sont donc des religions de l’ici et du maintenant, et, par là même, des religions de la Terre, qui ne sauraient à ce titre se préoccuper des mondes inconnus qui peuple notre univers, où les galaxies sont aussi nombreuses que les ombellifères sur un talus estival. Nos Dieux et Déesses nous sont bien familiers, relevant à la fois pour nous du Même et de l’Autre, car ils sont dans la profondeur de nos âmes et, simultanément, dans l’immensité extérieure du cosmos que nous habitons et que nous contemplons. Nous détourner d’eux pour partir à la chasse de quelque amphibien intergalactique relève de la pure et simple distemplation.

Les travaux et les jours, les fêtes et les rites que nos Dieux nous ont enseignés, et dont ils ont pris soin de jalonner nos vies pour bercer notre angoisse existentielle, sont réglés sur les saisons et dimensionnés sur nos champs et nos bois : point n’est besoin ici d’apesanteur, de trous noirs ou d’hyper espace, et les seules Galaxia que nous aspirons à connaître sont les fêtes lactées de la Grande Nourrice Universelle. Ce n’est pas dans les lointains glacés, mais dans la profondeur de ce lait que, chevreaux, nous aspirons à plonger.

Et nos vrais vaisseaux ne sont autres que nos sanctuaires, nos éthernefs spatio-temporelles ; c’est à travers eux et par leur extraordinaire technologie symbolique que nous voyageons, non seulement dans le temps et l’espace, mais même, pour les plus audacieux d’entre nous, bien au-delà. C’est dans l’Aire Sacrée que l’on doit chercher la vie vraiment extraterrestre, et dans l’Ere mythique réactualisée par la fête que nous voyageons à loisir dans les méandres du temps, vers l’amont comme vers l’aval. Quant à notre propulsion, contrôlée par l’exactitude rituelle, elle est assurée par le moteur transluminique du sacrifice et par la libation dont le carburant est le vin, le miel ou le lait, substances abondantes à la portée de tout un chacun.

Pour nous désaliéner, donc, sachons retrouver le Mythe, et rendons au Paganisme ce qui est Païen : ré-enchantons le monde qui est le nôtre et laissons la guerre des étoiles sévir dans l’espace profond !




5 commentaires:

  1. J'avoue que pour de l'anti mythe c'est de l'anti mythe. Pas de chemins initiatiques comme de nombreux héros de la mythologie, pas de thèmes pour abordé certains sujet (inceste, trahison, guerre jalousie, amour complicité, fraternité, quête du hero période de paix et d'abondance... qu'on retrouve au travers de toutes les civilisations dans leurs mythes ). Pour moi ces théories sont l'apanage d'esprit fainéant qui refusent la complexité des découvertes scientifiques ainsi que celles des mythes habituelle pour tout simplifier faisant une mythologie pour adeptes du " y a cas "

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  2. Merci pour votre commentaire Jasmina. Si je comprends bien vous considérez ces théories ufologiques comme paresseuses et contre-initiatiques, ce que je ne saurais qu'approuver !

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    2. Autant je considère que croire qu'on est la seule planète à abriter une espèce tel que la nôtre "faiseuse de civilisation " serait de l'orgueil. 
      Autant les théories selon lesquelles nous avons eu besoin d'eux pour vivre me paraissent comment dire. .... une façon de simplifier l'humanité. Se seraient un peu comme résumer toutes les mythologies à "les dieux ont créé les hommes et leurs ont tout donner comme ça " sans qu'il n'y ait aucun développement sur les étapes de notre espèce : apprivoisement du feu, domestication des animaux, agriculture. .." se dont nos mythes anciens parlent avec le pourquoi du comment (récompense / punition/ test. ..) ainsi que les règles de vie dû aux chemins initiatiques des héros de mythes. Bref, les théories ufologigues lissent l'histoire humaines, se faisant elles aseptisent notre essence qui est trop complexe pour être lissé ainsi.

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